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Le projet de loi concernant le statut unique de l’entrepreneur individuel prévu en faveur de l’activité professionnelle indépendante a été adopté en première lecture par le Sénat.
L’objectif poursuivi par ce projet de loi est de permettre à toute personne physique exerçant une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes (les entrepreneurs individuels et les autoentrepreneurs), qu’elle qu’en soit la nature, de bénéficier automatiquement de la protection de son patrimoine personnel qui sera mis à l’abri de ses créanciers professionnels grâce à un mécanisme juridique de patrimoine d’affectation inspiré de celui utilisé pour les Entreprises Individuelles à Responsabilité Limitée (EIRL).
Le patrimoine d’affectation permettra ainsi de séparer le patrimoine personnel de celui affecté à l’activité professionnelle.
Ce nouveau statut constituera une alternative à la société unipersonnelle (EURL, EARL, SASU) et une protection complémentaire à celle offerte par la déclaration d’insaisissabilité prévue aux articles L 526-1 et suivants du Code de commerce permettant à l’entrepreneur individuel de protéger sa résidence principale (de plein droit) et ses biens immobiliers non affectés à un usage professionnel (par déclaration notariée).
Ce nouveau statut a vocation à remplacer progressivement celui de l’EIRL. La création de nouvelles EIRL deviendra impossible à compter de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.
Ce nouveau statut permettra à l’entrepreneur individuel, sans avoir à modifier son statut juridique, d’opter pour l’impôt sur les sociétés en optant pour son assimilation à une EURL ou, lorsque son activité est de nature agricole, à une EARL dont il sera l’associé unique.
L’option pour l’assimilation au plan fiscal à une EURL (ou à une EARL) est irrévocable et vaut option pour l’IS (laquelle est également irrévocable au terme du 5ème exercice suivant celui au titre duquel elle aura été exercée).
En cas de renonciation à l’option pour l’IS, l’entreprise individuelle sera alors imposée selon les règles de l’impôt sur le revenu.
La renonciation caractérise également un changement de régime fiscal qui entraîne les conséquences fiscales d’une cessation d’entreprise, atténuées toutefois, dans certaines conditions, conformément aux dispositions de l’article 221 bis du CGI.
Deux autres incidences devront être prises en compte avant de renoncer à l’IS à savoir :
Les avantages :
Les inconvénients :
Les résultats appréhendés seront traités comme des dividendes (taxation au PFU actuellement de 12,8% ou au barème progressif de l’IR, outre les prélèvements sociaux de 17,2%).
Régime social des dividendes :
Le 12 janvier dernier, Orial a organisé un webinar sur les actualités de la TVA avec notre partenaire Mathez Intracom. L’occasion pour nos clients de prendre connaissance des dernières actualités en matière de TVA.
Depuis le 1er janvier 2022, diverses évolutions ont été apportées aux modalités déclaratives de la Déclaration d’Echanges de Biens (DEB). Le règlement Intrastat est abrogé et remplacé par l’EMEBI (enquête mensuelle sur les échanges de biens intracommunautaires). La mise en œuvre de l’EMEBI va conduire certaines modifications juridiques que les entreprises devront prendre en compte.
Chaque mois, une entreprise doit transmettre à la Douane une Déclaration d’échanges de biens reprenant l’ensemble des échanges intracommunautaires qu’elle a effectué. La DEB, résume ainsi l’ensemble des introductions et des expéditions effectuées au cours du mois avec un Etat membre de l’UE.
Actuellement, la DEB répond à deux objectifs pour la Douane :
L’administration des douanes a présenté, dans une nouvelle note du 18 octobre 2021, les évolutions en matière de déclarations d’échanges de biens (DEB), avec effet au 1er janvier 2022.
Le projet de loi de finances pour 2022 prévoit d’abroger la DEB. Elle sera remplacée par deux procédures distinctes :
Obligation des entreprises :
L’état récapitulatif de TVA était déjà prévu par le CGI à l’article 289 B, mais était jusqu’à présent intégré à la DEB. Il s’agit d’une DEB simplifiée.
Les entreprises redevables de cette obligation devront le compléter et le soumettre spontanément chaque mois. Une nouvelle rubrique distincte permettra aux entreprises de remplir leurs états sur le portail DEBWEB.
Une seule déclaration devra être soumise par période.
Un système devrait permettre aux entreprises d’obtenir un état récapitulatif déjà prérempli, sous conditions, notamment d’avoir rempli au préalable leurs obligations statistiques si elles relèvent de cette obligation.
Cette déclaration est destinée à alimenter les données relatives au commerce extérieur et relève de la compétence de l’administration des Douanes (DGDDI).
L’enquête statistique devra être remplie et soumise dans les mêmes conditions que la DEB actuelle, avec de nouvelles rubriques qui viendront s’ajouter à celles existantes : ajout de la rubrique « pays d’origine » à l’expédition, du « numéro d’identification du client » pour le régime 29 (opérations autres que les livraisons et transferts de stocks exonérés spécifiques telles que les opérations d’ouvraison, de façonnage, les ventes à distance BtoC, les ventes aux armées…), ou encore modification des codes de nature de transaction.
Les entreprises éligibles à l’EMEBI ont été informée par courrier provenant de la DGDDI fin d’année 2021.
Pour 2022, rien ne change ! Toutes les entreprises qui étaient redevables de la DEB statistique ont été informées en fin d’année qu’elles sont redevables pour 2022 d’EMEBI. Pour les années suivantes, la quasi-totalité des entreprises continueront d’établir des EMEBI.
Le dépôt journalier ou hebdomadaire ne sera plus possible. Les entreprises devront fournir une seule réponse à l’EMEBI par type de flux (introduction/expédition) pour un mois de référence et par compte de déclarant.
Même en l’absence de flux sur une période de référence, l’entreprise devra déposer un mois sans réponse statistique.
Le portail DEB WEB de la Douane permettra de saisir la déclaration Statistiques regroupant les Expés/Intros du mois ainsi que l’état récapitulatif Fiscal.
L’évolution de la situation sanitaire pousse à l’adaptation des dispositifs de soutien financier existants, parmi lesquels figure l’aide « couts fixes ».
Pour la période du 1er janvier au 31 octobre 2021, l’aide « coûts fixes rebond » ou l’aide « nouvelles entreprises rebond » vise à compenser les coûts fixes non couverts des entreprises dont l’activité est particulièrement affectée par l’épidémie de covid-19.
Contrairement à l’aide « Cout fixes », aucune condition de chiffre d’affaires n’est requise.
Les demandes uniques d’aide coûts fixes rebond sont à déposer, par voie dématérialisée, entre le 1er décembre 2021 et le 31 janvier 2022.
Ce nouveau dispositif prévoit le versement d’une aide, pour la période allant du 1er janvier 2021 au 31 octobre 2021 aux entreprises éligibles au Fonds de solidarité (à l’exception toutefois des associations et des propriétaires de monuments historiques) qui remplissent les conditions suivantes
2. Elles ont été créées avant le 1er janvier 2019
3. Leur EBE coûts fixes au cours de la période éligible est négatif
4. Pour le mois d’octobre 2021, elles justifient avoir réalisé au moins 5% de leur CA de référence
A noter que les sociétés de holding ne sont pas éligibles à l’aide
L’aide prend la forme d’une subvention dont le montant s’élève à (L’entreprise bénéficie de l’option la plus favorable) :
Le montant de l’aide est plafonné sur la période du 1er janvier 202 au 31 octobre 2021 à 10M€, calculé au niveau du groupe.
Cette aide à la même vocation que l’aide « Coûts fixes rebond ». Cependant, elle concerne les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 janvier 2021.
Le montant de la subvention s’élève à 70% de l’opposé mathématique de l’EBE coûts fixes constaté au cours de la période éligible.
Le montant de l’aide « nouvelles entreprises rebond » est plafonné à 1.8M €.
👉 A lire : notre article “Une aide pour compenser les coûts fixes de l’entreprise”
L’entreprise doit faire une demande unique d’aide par voie dématérialisée, dans les conditions suivantes :
La demande doit être accompagné de certains justificatifs :
Le versement de l’aide « coûts fixes rebond » a pour effet d’annuler les demandes d’aide déposées dans le cadre du dispositif « coûts fixes » classique au titre d’une des périodes éligibles de janvier 2021 à septembre 2021 qui n’ont pas encore été instruites par l’administration.
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La loi n°2021-953 de finances rectificative pour 2021 du 19 juillet 2021 (JO du 20 juillet 2021) instituait une nouvelle aide, dite Covid-3. Les modalités ont été fixées par le décret n°2021-1094 du 19 août 2021 publié au Journal officiel du 20 août 2021.
Cette aide est égale à 15 % des rémunérations brutes soumises à cotisations pour les salariés relevant de l’assurance chômage versées pour les périodes courant du 1er mai 2021 au 31 juillet 2021.
L’aide Covid 3 est éligible par les entreprises de moins de 250 salariés appartenant aux secteurs particulièrement affectés par l’épidémie et aux secteurs connexes (secteurs S1 et S1bis).
La condition est d’avoir été éligible à l’exonération Covid-2 au cours de l’une des périodes d’emploi comprises entre le 1er février 2021 et le 30 avril 2021.
Pour rappel, pouvaient bénéficier de ces dispositifs, les employeurs de moins de 250 salariés qui, au cours du mois précédent celui au titre duquel l’exonération est applicable :
(art. 9 la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 ; décret n° 2021-75 du 27 janvier 2021)
L’aide au paiement est égale à 15% des rémunérations brutes soumises à cotisations pour les salariés relevant de l’assurance chômage versées pour les périodes courant du 1er mai 2021 au 31 juillet 2021.
Attention, l’aide au paiement Covid-3 ne pourra pas se cumuler, sur une même période, avec l’aide au paiement dite Covid-2.
👉 Consultez notre article ” Évolution des modalités d’application de l’exonération et de l’aide au paiement covid 2”
Pour rappel, le montant total cumulé des aides perçues par l’employeur au titre de l’aide au paiement Covid-3, de l’exonération et de l’aide au paiement Covid-2 et au titre de l’exonération et de l’aide au paiement Covid-1 ne peut excéder (Décret art. 3, II) :
– 270 000 € pour les employeurs dont l’activité principale relève du secteur de la pêche et de l’aquaculture ;
– 225 000 € pour ceux dont l’activité principale relève du secteur de la production agricole primaire ;
– 1 800 000 € pour les autres secteurs.
A noter, une réduction de cotisations forfaitaire de 250 € est possible pour les mandataires des entreprises éligibles relevant du régime général.
Toutes les entreprises quel que soit leur effectif doivent verser un acompte titre de la contribution unique formation et alternance avant le 15/09/2021.
Le solde sera à verser avant le 28 février 2022.
Formation professionnelle : masse salariale estimée 2021 x 1 % x 38 % + TVA
Taxe d’apprentissage : masse salariale estimée 2021 x (0,68 % x 87 %) x 38 % (attention en Alsace Moselle taux de 0,44 % au lieu de 0,68 %)
Formation professionnelle : masse salariale 2020 x 0,55 % x 40 % + TVA
Taxe d’apprentissage : masse salariale 2020 x (0,68 % x 87 %) x 40 % (attention en Alsace Moselle taux de 0,44 % au lieu de 0,68 %)
1 % CPF-CDD : masse salariale 2020 x 1 % x 40 %
Pour une création d’entreprise en 2021, le calcul se fait sur une estimation de la masse salariale 2021.
Point de vigilance : pour les entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics, l’acompte ne concerne que la taxe d’apprentissage, les versements relatifs à la formation professionnelle se faisant tout au long de l’année via la DSN.
Concrètement, le congé de paternité et d’accueil de l’enfant est passé de 11 à 25 jours calendaires. Compte tenu du congé de naissance de 3 jours ouvrables prévu par le code du travail, un salarié bénéficiera donc, au global des deux congés, d’un droit de 28 jours (au lieu de 14).
Désormais, le congé de paternité comporte une part obligatoire, couvrant 4 jours de congé de paternité consécutifs adossés au congé de naissance (3 jours, sauf durée plus élevée fixée par accord collectif).
Le solde du congé de paternité pourra être pris à la suite ou plus tard, le cas échéant en le fractionnant.
En pratique, depuis le 1er juillet, l’employeur a donc l’obligation de mettre le salarié en congé au moins pour cette durée minimale de 7 jours (voire plus selon les conventions collectives), même si l’intéressé ne dépose pas de demande ou le fait sans respecter le délai de prévenance !
Le congé de naissance commencera à courir, au choix du salarié, le jour de la naissance de l’enfant ou le premier jour ouvrable qui suit.
Notons enfin que l’interdiction d’emploi correspondant aux 4 jours obligatoires ne s’applique pas pour les salariés ne remplissant pas les conditions d’ouverture du droit au IJSS de paternité (à savoir, dans le cas général, justifier de 10 mois d’immatriculation, en tant qu’assuré social, à la date de début du congé et avoir effectué au moins 150 heures de travail salarié ou assimilé au cours des 3 mois civils ou des 90 jours précédant le début du congé, ou avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 1 015 fois le montant du Smic horaire au cours des 6 mois civils précédant le début du congé).
À l’inverse, pour les salariés ayant droit aux IJSS, la prise de ces 4 jours deviendra une condition de l’indemnisation sécurité sociale du congé de paternité.
Attention, ces nouvelles règles s’appliquent aux enfants nés ou adoptés à compter du 1er juillet 2021, ainsi qu’aux enfants nés avant cette date, mais dont la naissance était supposée intervenir à compter de cette date.
La Loi n° 2021-953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative pour 2021 vient d’être publiée au Journal Officiel du 20 juillet.
Son article 4 prévoit une nouvelle version de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA).
Rappelons en premier lieu que la prime est facultative. Les employeurs qui choisiront de la mettre en place devront obligatoirement procéder :
L’employeur choisit le support juridique : il n’y a pas de priorité de l’accord sur la décision unilatérale.
Rappelons que ce « support » est une condition sine qua non de l’exonération de cotisations sociales d’impôt sur le revenu.
Il serait possible de moduler le montant de la prime selon certains critères à prévoir dans l’accord ou la décision unilatérale (voir ci-dessous).
Comme l’année dernière, la PEPA sera exonérée dans la limite de 1 000 € ou 2 000 € selon les cas, pour les salariés dont la rémunération est inférieure à 3 fois le SMIC.
En revanche, cette fois, la limite de 2 000 € est ouverte sous condition soit d’effectif, soit d’accord d’intéressement ou d’accord ou de négociation de valorisation des travailleurs de la 2ème ligne, ainsi que pour certaines associations et fondations.
Notons enfin que la fenêtre de versement de la PEPA s’étend du 1er juin 2021 au 31 mars 2022.
Les exonérations sont réservées aux salariés liés par un contrat de travail soit à la date de versement de la prime, soit à la date de dépôt de l’accord ou de la signature de la décision unilatérale mettant en place la PEPA.
Si les conditions requises sont remplies, la prime sera exonérée de cotisations, de CSG/CRDS et d’impôt sur le revenu pour les salariés dont la rémunération est inférieure à 3 SMIC appréciés sur les 12 mois précédant le versement de la prime (à proratiser en cas de temps partiel ou d’année incomplète).
Dans le cas général, ces exonérations s’appliqueront dans la limite de 1 000 € : si le montant est supérieur, la fraction excédentaire serait assujettie à cotisations et imposable dans les conditions habituelles.
La limite d’exonération est portée à 2 000 € dans les entreprises de moins de 50 salariés.
Ces employeurs et leurs salariés ont d’office accès à la limite d’exonération majorée sans besoin d’accord d’intéressement ou de valorisation des travailleurs de la 2ème ligne.
Néanmoins, la loi ne précise pas les conditions de d’appréciation de cet effectif, ce qui soulève un certain nombre de questions (date d’appréciation de l’effectif, modalités de décompte des salariés, application ou non des règles d’effectif « sécurité sociale », impact des franchissements de seuil). Des précisions de l’administration seront les bienvenues.
La limite d’exonération est de 2 000 € pour les employeurs qui soit :
C’est la grande innovation de la nouvelle PEPA : la loi ouvre l’exonération jusqu’à 2 000 € aux employeurs engagés dans des démarches de valorisation des salariés dits « travailleurs de la 2ème ligne ».
Cette limite d’exonération est ainsi portée à 2 000 € dans 3 cas :
Dans les associations et fondations reconnues d’utilité publique ou d’intérêt général, ainsi que les associations cultuelles ou de bienfaisance, autorisées à ce titre à recevoir des dons ouvrant droit à réduction d’impôt (CGI art. 200, art. 1° a et b ; CGI art. 238 bis, 1°, a et b), la limite d’exonération de 2 000 € est d’office applicable
Aucune condition d’effectif, d’accord d’intéressement ou de valorisation des travailleurs de la 2ème ligne n’est requise.
Une aide exceptionnelle à l’embauche en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation a été mise en place pour les contrats conclus du 1er juillet 2020 au 31 mars 2021. La crise sanitaire perdurant, l’aide a été étendue aux contrats conclus jusqu’au 31 décembre 2021 (décret 2021-363 du 31 mars 2021, JO 1er avril).
Cette aide exceptionnelle versée aux employeurs est égale, pour la première année du contrat, à :
En pratique, pour bénéficier de l’aide, l’employeur transmet le contrat à l’opérateur de compétences (OPCO), qui le dépose auprès de l’administration. Le ministère chargé de la formation professionnelle transmet à l’Agence de service et de paiement (ASP) les informations nécessaires au versement de l’aide, ce qui vaut décision d’attribution.
Attention ! en cas de rupture anticipée du contrat, l’aide n’est pas due à compter du mois suivant la date de fin du contrat. De même, l’aide n’est pas due en cas de suspension du contrat conduisant au non-versement de la rémunération par l’employeur, pour chaque mois considéré (ex. : placement du salarié en activité partielle).
L’aide exceptionnelle est attribuée à tous les employeurs, pour la conclusion de contrats préparant à un diplôme ou un titre équivalant au maximum au bac + 5 (ex. : master 2).
Notons que pour les employeurs de moins de 250 salariés, les contrats conclus de mars à décembre 2021 doivent viser un niveau minimal de qualification de bac + 2.
Pour les niveaux inférieurs (soit de CAP à bac), l’aide exceptionnelle est accordée via le circuit de l’aide unique à l’apprentissage de droit commun.
L’aide est versée pour :
Rappelons que le salarié en contrat de professionnalisation doit avoir moins de 30 ans à la date de conclusion du contrat.
Considéré comme un acte de civisme fiscal, l’examen de conformité fiscale est un véritable outil de sécurité, gage de confiance entre l’entreprise et l’administration fiscale.
Réalisé par un acteur indépendant comme l’Expert-Comptable ou le Commissaire aux Comptes, l’examen de conformité fiscale vous permet de renforcer votre sécurité juridique et fiscale, d’évoluer plus sereinement et d’accroître votre fiabilité auprès de vos relations commerciales (clients, fournisseurs, banques, …).
Cet audit fiscal est accessible à toutes les entreprises quel que soit leur taille et leur secteur d’activité :
Durant l’examen de conformité fiscale, l’auditeur externe (l’Expert-Comptable ou le Commissaire aux Comptes) va étudier la comptabilité de l’entreprise sur les 10 points d’audit suivants :
*FEC : le Fichier des Écritures Comptables est un fichier normé et informatisé qui comprend l’ensemble des données comptables et des écritures retracées dans tous les journaux comptables au titre d’un exercice. C’est le seul fichier accepté par l’administration fiscale en cas de contrôle.
A la fin de la mission, l’expert-comptable réalise un compte rendu de mission (CRM) qui est télétransmis à la direction générale des finances publiques (DGFIP) pour le compte de votre entreprise dans les 6 mois de la production de la liasse fiscale.
Le recours à un expert-comptable ou commissaire pour la réalisation d’un examen de conformité fiscale garantit :
Les bénéfices sont nombreux pour votre entreprise.
L’ECF vous permet de valoriser votre fiabilité comptable et la valeur de votre entreprise, donner confiance à vos partenaires et à vos relations commerciales et prévenir et corriger les erreurs fiscales avant un contrôle fiscal.
Pour l’administration fiscale, la réalisation d’un ECF prouve votre bonne foi et est considéré comme un acte de civisme fiscale.
Si vous réalisez un ECF, vous bénéficierez d’une moindre fréquence des contrôle fiscaux (la DGFIP prend en compte l’existence d’un ECF dans la programmation des contrôles fiscaux) et l’administration ne pourra exiger le paiement de pénalités, ni d’intérêts de retard en cas de contrôle fiscale sur un point d’audit validé par votre Expert-Comptable ou Commissaire aux Comptes.
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La crise du Covid-19 à repensé le marché de l’immobilier avec de nouvelles tendances : des nouveaux critères d’espace et de verdure, l’attractivité des villes moyennes, les nouvelles conditions d’octroi des prêts, l’attractivité des taux d’intérêt, la nouvelle politique de logement, …
L’appétence des Français pour le marché de l’immobilier est toujours présente. Le besoin de se loger demeure intact et l’investissement dans la pierre est une valeur sure, plus sécurisante. Les taux de rendements locatifs sont aussi très incitatifs par rapport au taux de rendement des placements financiers actuels.
Cependant, les revenus immobiliers subissent une taxation lourde, pouvant dépasser 45% du revenu. Des stratégies d’investissement permettent d’optimiser l’assiette taxable de cette typologie de revenus. C’est le cas de la location meublée.
La location meublée permet à un bailleur de louer un logement garni d’un mobilier suffisant pour qu’un locataire puisse entrer dans les lieux et y vivre normalement avec ses seuls effets personnels.
La location meublée permet :
La location meublée nécessite la mise en place d’un inventaire et est encadrée par un décret définissant une liste précise de ce que doit comprendre le local :
La location meublée dispose d’une durée de location réduite à une année au lieu de trois pour un logement vide. La durée de préavis est également réduite de 3 mois à 1 mois.
Deux statuts régissent la location meublée : la location meublée professionnelle (LMP) et la location meublée non professionnelle (LMNP).
Le choix du statut dépend principalement du montant des loyers générés par la location meublée :
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Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, a annoncé que le dispositif des prêts garantis par l’État serait prolongé jusqu’au 31 décembre 2021.
Ce crédit bénéficie pour les prêteurs de la garantie de l’État à hauteur de 90% pour les TPE-PME via Bpifrance. Le prêt garanti par l’Etat (PGE) peut représenter jusqu’à trois mois de chiffre d’affaires 2019, ou deux années de masse salariale pour les entreprises innovantes ou créées depuis le 1er janvier 2019. Dans ce dernier cas, il s’agit de la masse salariale France sur les deux dernières années d’activité soit 2019 et 2020, hors cotisations patronales.
Ce prêt est ouvert à toutes les entreprises jusqu’à la fin d’année 2021 partout sur le territoire et ce quelles que soient leur taille et leur forme juridique (sauf SCI, établissement de crédit, sociétés de financement, entreprises qui font l’objet d’une procédure judiciaire ou d’une procédure de sauvegarde et redressement judiciaire) . Les entreprises peuvent souscrire un prêt garanti par l’État auprès de leur établissement bancaire habituel ou, depuis le 6 mai 2020, auprès de plateformes de prêt ayant le statut d’intermédiaire en financement participatif.
👉 Articles recommandés : Les aides fiscales et financières pour les entreprises impactées par la crise du Covid-19
Découvrez le replay de notre webinar animé avec Lyon Place Financière et Tertiaire sur le Prêt Garanti par l’Etat.
1 mois après le début de la crise sanitaire, les premiers PGE ont été mis en place, alors que les conditions générales n’étaient pas encore définie. Ce dispositif traduit une réelle volonté du gouvernement de soutenir les entreprises dès le début de la crise.
Au niveau national : 130 milliards d’euros de PGE ont été accordés pour plus de 650 000 entreprises. Les secteurs concernés sont principalement le commerce, l’industrie et la construction.
Les 2/3 des entreprises ont obtenu un PGE mais 60% ne l’ont pas encore utilisé, préférant la conserver en trésorerie.
Amortir ou rembourser le PGE, quelle est la bonne stratégie à adopter un an après la mise en place ?
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